L’histoire de Martin sur l’intégration

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L’école publique

Lorsque je fréquentais l’école publique pendant mon adolescence, j’ai dû composer avec quelque chose qui a eu des répercussions sur ma santé mentale et mon bien-être. Jusqu’à ce que mon frère plus jeune entre à l’école, j’étais le seul élève appartenant à une minorité visible. Tout le monde me connaissait, ce qui était cool, mais pas parce que j’étais populaire (ce qui aurait été bien plus cool). J’étais plutôt connu de tous parce que j’étais différent des autres élèves. Je me suis rendu compte à quel point cela m’affectait au moment de mon entrée au secondaire. Une fois de plus, je me sentais très seul et faisais face à une intégration difficile.

C’est quand je suis passé de la 7e à la 8e année que les choses ont commencé à s’améliorer. Des activités parascolaires comme l’athlétisme m’ont permis de rencontrer des personnes qui ne fréquentaient pas mon école et avec qui j’ai pu créer des liens. J’ai aussi commencé à rencontrer d’autres jeunes qui fréquentaient des écoles comme la mienne et vivaient des expériences culturelles similaires, c’est à partir de là que mon intégration commençait à bien se faire.

Me sentir bien dans ma peau

Parler avec ma famille et certains coéquipiers m’a aidé à mieux traverser ces périodes difficiles. J’ai aussi abordé le sujet avec des cousins ​​plus âgés, dont les questions et commentaires ont été positifs et utiles.

Grâce à ce soutien, j’ai repris confiance en moi. Je sentais que je n’avais pas à surcompenser en me faisant entendre et j’ai pu me concentrer sur mes travaux scolaires. Maintenant adulte, je me sens mieux dans ma peau. Et même si je suis toujours presque immédiatement conscient d’être la seule personne d’origine différente au sein d’un groupe quelconque, je ne me sens plus aussi seul que quand j’étais enfant où je faisais face à une intégration difficile.

Être membre d’une équipe

À l’adolescence, j’ai vécu diverses situations au cours desquelles m’intégrer me semblait être un défi. Puis je me souvenais de comment je cherchais à m’intégrer quand j’étais plus jeune. Au début du secondaire, je me suis surpris à devenir le bouffon de la classe comme moyen d’essayer de « faire partie du groupe ». En 10e année, je me suis rendu compte que je n’avais pas à tant me forcer pour m’intégrer à tout prix. Même si ma situation au secondaire reflétait celle du primaire, j’ai commencé à comprendre que mon besoin et mon désir de m’intégrer n’avaient pas à prendre toute la place. En participant à des activités sportives parascolaires comme l’athlétisme et le football, je me sentais faire partie d’une équipe.

Parler de ce genre de choses avec d’autres gars est important, car leur soutien fait partie de ce qui nous aide à grandir.

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