Tu vis des difficultés, mais as du mal à demander de l’aide ? Les astuces qui suivent peuvent t’aider à surmonter certains obstacles communs et à obtenir le soutien dont tu as besoin.
Lorsque tu es aux prises avec un problème (à l’école, au travail, dans tes relations, etc.), c’est important que tu obtiennes de l’aide. Cependant, déterminer comment obtenir le soutien dont tu as besoin est parfois un défi en soi. Voici quelques obstacles courants auxquels tu peux faire face en demandant de l’aide ainsi que des façons de les surmonter :
- Tu demandes de l’aide pour la première fois :
il faut beaucoup de courage pour dire à quelqu’un ce qui te tracasse. C’est la première fois que tu demandes de l’aide à quelqu’un ? Il est possible que tu te sentes un peu anxieux ou nerveux ou alors que tu aies peur de demander de l’aide. Essaie de rester calme, respire profondément et rappelle-toi que tu es capable de le faire. Parler d’un problème est souvent la première étape à franchir pour se sentir mieux, alors sache que tu fais la bonne chose en demandant de l’aide quand tu en as besoin. Il n’y a pas de problème trop grand — ou trop petit — dont tu ne puisses parler.
- Tu ne sais pas par où commencer :
tu ne sais peut-être pas quels services de soutien sont disponibles ni même par où commencer. Tu peux demander à un parent/tuteur, à un enseignant, à un conseiller d’orientation ou à un autre adulte de confiance de te renseigner sur les services offerts dans ta communauté. Par exemple, tu peux dire : « J’ai besoin d’information/d’aide en ce qui concerne mon problème X. Sais-tu à qui je pourrais m’adresser pour en obtenir ? » Tu peux également identifier des services en ligne qui pourraient te convenir, chercher du soutien dans l’outil Ressources Autour de Moi ou appeler un intervenant de Jeunesse, J’écoute au 1 800 668-6868.
- Tu n’es pas certain de savoir quoi dire :
si tu n’es pas sûr de savoir comment initier une conversation, rappelle-toi qu’il existe plusieurs façons de le faire. Commence par dire : « J’ai une question, et je me demande si je peux t’en parler. » Tu peux également dire : « Je vis des difficultés en ce moment, et j’ai besoin de parler à quelqu’un. Pourrais-tu m’indiquer à qui m’adresser ? » Essaie de choisir un moment qui te convient et de trouver un endroit sécuritaire et privé pour discuter (comme une salle de classe ou un parc tranquille, par exemple). Également, tu peux même écrire ce que tu as envie de dire, si ça peut t’aider.
- Tu demandes de l’aide à nouveau :
parfois, il faut demander de l’aide plus d’une fois. C’est tout à fait normal. Rappelle-toi que la voie vers le rétablissement n’est pas nécessairement une ligne droite. Il te faudra peut-être faire quelques essais et emprunter quelques détours pour trouver le soutien qui te convient. Par exemple, tu devras peut-être chercher un nouveau service de soutien en ligne. Demander à ton médecin de changer ta prescription ou ton traitement, parler à ton intervenant pour essayer une autre thérapie, etc.
- Tu es en pleine situation de crise :
si tu pleures beaucoup, si tu t’adonnes à l’automutilation, si tu as des pensées suicidaires ou si tu as l’impression d’être en danger, tu te sens peut-être dépassé quand vient le temps de demander de l’aide. Cependant, il est important de te rappeler que tu n’es pas seul, et que de l’aide est toujours disponible. Tu mérites de trouver les meilleures ressources et stratégies d’adaptation qui s’offrent à toi. Et tu en as la capacité, peu importe ce que tu traverses. Essaie de ralentir, de te recentrer et de réfléchir à la prochaine étape. Les intervenants de Jeunesse, J’écoute peuvent t’aider, et ils t’écouteront 24 heures par jour, 7 jours par semaine sans porter de jugements au 1 800 668-6868.
Si quelque chose t’empêche de demander de l’aide, essaie de te rappeler que le simple fait de parler d’un problème est souvent la première étape du processus. (Cela pourrait t’aider à te sentir mieux immédiatement.) Si tu ne sais pas par où commencer ou quoi dire, souviens-toi que de l’aide est toujours disponible. Peu importe les épreuves que tu traverses. Tu n’es jamais seul.